Nouvelle importante dans la vie du vigneron, la taille est finie. A peine commencée, déjà finie pourrais-je dire.
Il est vrai que depuis qu’elle avait débuté à la fin de l’année 2014, de nombreuses semaines sont passées, parfois sous le froid soleil d’hiver mais parfois aussi sous une pluie intense rendant le travail difficile.
Mais malgré tout, quand on se tourne vers le passé, on se dit « déjà ! ».
Le temps semble se dérouler de plus en plus vite.
Chez nous, ce fut aussi une année charnière. Nous avons pris conscience des erreurs de taille qu’il ne faut plus commettre pour diminuer les dégâts des maladies du bois. De ce fait, nous avons débuté une nouvelle « stratégie » qu’il faudra généraliser l’an prochain. Les habitudes ont la vie dure...
J’y reviendrai plus longuement dans un autre post car c’est un sujet à part entière.
Maintenant, il reste encore beaucoup de travail à faire : pliage, piquets à changer, fils à réparer,...
Puis viendront les activités de printemps telles que le travail du sol, les complantations,…
Heureusement, notre fils Thomas a une implication très forte et beaucoup de volonté. Il faut en profiter car il termine ses études cet été et l’an prochain il sera sûrement parti vers d’autres paysages.
Cette aide providentielle est une bonne chose pour nous car avec la fin de la taille et la mi-février qui pointe son nez, c’est déjà un peu le début du printemps qui arrive.
Les feuilles de jonquilles sont sorties de terre et mesurent déjà une dizaine de centimètres.
Il semble donc que le ralenti de l’hiver ne soit plus tout à fait le même ralenti qu’au mois de décembre ou janvier.
Le mois de mars n’est plus une échéance lointaine…