Après « Tintin au Tibet » ou « Le club des 5 en vacances », il faut compter maintenant sur cette nouvelle aventure.
En effet mercredi, je pars au Maroc faire la promotion de mes vins auprès de mon importateur local.
Lorsque je raconte que je vends du vin dans ce pays, les gens sont surpris. Pourtant, pratiquement depuis le début de notre aventure, j’y bénéficie d’une très belle distribution de la part d’un importateur qui est aussi un acteur majeur de la viticulture locale.
Si je vous parle de ce voyage c’est qu’il est important pour moi.
Bien sûr, il y a la nécessaire promotion de mes vins en espérant toujours « conforter mes positions » sinon augmenter les ventes dans le futur.
Mais c’est aussi la première fois que je retourne dans cette région du monde après l’avoir quittée dans les premières semaines de ma vie.
Certes, Casablanca ce n’est pas Oran, la terre qui m’a vue naître et la terre de mes ancêtres. Mais, vu depuis la France et n’ayant pas la possibilité de faire ce voyage en Algérie, je transfère dans mon séjour au Maroc toute la symbolique qu’il y a dans le fait de retrouver mes racines.
C’est donc avec un pincement au cœur que je monterai dans l’avion et surtout que j’en descendrai en terre africaine.
Là, en voyant la terre rouge et les paysages je ne me pourrais certainement pas retenir une larme en pensant à mon papa qui devait sûrement avoir les mêmes images dans ses yeux lorsqu’il les a fermés pour la dernière fois, plus de vingt-six ans après avoir quitté son pays.
Vous l’aurez compris, dans ce voyage le vin ne sera vraisemblablement pas le seul centre d’intérêt pour moi.
Je regrette seulement que Jean-Michel ne puisse pas quitter son cher Pontet-Canet pour venir partager avec moi ces moments d’émotion et ce retour vers mon passé.