je n’avais pas donné de mes nouvelles depuis plus de 2 semaines. C’est devenu une habitude pour moi maintenant de faire partager ma
vie, mes idées et mes états d’âme. Ce fut un peu dur de couper les ponts mais voilà, j’étais aux USA, à Washington DC, plus précisément.
Il s’agissait avant tout de rendre visite à des contacts commerciaux. C’est une bonne période de l’année car qu’on le veuille ou non, les choses sont beaucoup plus calmes en été et le pays semble être assoupi pendant 2 mois. La vigne n’a pratiquement plus besoin de nous. Donc, on peut partir sans état d’âme.
Mais nous en avons aussi profité pour découvrir cette ville accueillante que nous ne connaissions pas.
Il y a les passages obligés comme la Maison Blanche ou le Capitole, mais aussi de nombreux musées traitant de sujets aussi variés que
la culture indienne, l’Holocauste ou l’art contemporain. Il y en a pour tous les goûts.
Le plus appréciable est que tous les musées sont totalement
gratuits.
Nous n’avons passé qu’une semaine dans cette ville qui demanderait beaucoup plus de temps. Mais les préoccupations très matérielles nous attendaient : déclarations d’échange de biens,
déclaration mensuelle de sortie,…Il y avait plusieurs palettes à préparer pour des expéditions programmées. Pour certaines commandes, il fallait
faire imprimer des étiquettes spéciales qui demandent des contacts réguliers avec l’imprimeur.
Bref, la routine du viticulteur. Ceux qui sont dans le même cas que moi savent bien ce que je veux dire. Entre le moment où on décide de faire imprimer une petite série d’étiquettes et le moment
où on peut en disposer, il s’est passé quelques semaines et on a échangé plusieurs messages par internet et plusieurs coups de téléphone.
Dans mon cas, il faut en plus demander l’aval d’Ecocert pour certaines étiquettes qui porteront le logo AB. Il n’y a rien de compliqué, mais il faut le faire et passer le temps nécessaire.
Cette année, il y a une donnée supplémentaire à intégrer dans le planning, c’est tout simple : les vendanges.
Avec un été particulièrement beau, les raisins ont bien profité du soleil. Les blancs sont proches d’être récoltés.
En plus de tout, il a fallu constituer en hâte ma petite équipe de vendangeurs. Certains sont devenus des « institutionnels » et sont là tous les ans. Pour les autres, il a fallu les
recruter.
J’ai donc passé une semaine intense pour rattraper une partie du retard né de ce voyage outre-Atlantique. Pour l’administratif, je suis à jour.
Mais pour la préparation des vendanges, il y a encore beaucoup à faire.
On en reparlera