Après un calme tout relatif, le temps des écoulages est arrivé. Pour le moment, c’est le tour du Merlot. C’est donc la majorité de la production qu’il a fallu écouler dans la semaine.
Quand je dis que le temps est venu, il faut comprendre que c’est le vin dans le verre qui nous a suggéré que la macération était arrivée à son terme avec un résultat optimal.
Nous nous sommes donc exécutés.
Chez nous, on transfère le marc de la cuve au pressoir, par une hotte, à dos d’homme, à l’ancienne. Ainsi, le marc ne subit aucune agressivité.
Puis, le pressoir fait son travail pour nous livrer ce vin si particulier qu’est le vin de presse ; véritable concentré du terroir qui a vu naitre les raisins. Sa proportion dans l’assemblage doit être ajustée finement pour sublimer l’ensemble. Trop ou trop peu rendent le résultat final très différent et surtout moins bon.
Là encore, c’est avec le verre à la main que se prendra la décision.
Heureusement, on n’en est pas encore là. Après les cuves de Merlot, il y aura le fameux Petit-Verdot ainsi que les Cabernets. Puis les fermentations malolactiques.
Donc, pas de précipitation. Vivons donc chaque étape à fond !