Il est enfin tombé un peu de pluie ce week-end. Presque 15 mm, c’est à la fois bien et pas beaucoup.
Avec rien ou presque en février et presque rien jusqu’à présent en mars, on ne doit pas bouder notre plaisir de voir la terre mouillée et le ciel gris.
C’est toujours le problème du vigneron, il faut de l’eau pour la nature et pour la vigne ; mais la vigne apprécie bien le soleil…et nous aussi.
Comme toujours, la vérité est entre les deux.
Sinon, on commence à ressentir la période des primeurs chez les Grands Crus. Evidemment, à la maison, les conversations avec Jean-Michel sont souvent sur ce sujet. Mais pas seulement. J’ai eu hier la visite d’un de mes distributeurs accompagné d’une cliente asiatique.
Même si je n’ai rien à vendre, c’est avec plaisir que je me suis pliée à l’exercice mille fois renouvelé du tour des vignes, de la visite des chais et de la dégustation.
Comme toujours, ce fut un moment simple et fort à la fois.
La pénurie généralisée en vins commercialisables m’amène à faire déguster le rouge 2011 qui sera mis en bouteilles en fin d’année.
Donc, moi aussi je suis entrée sans le savoir dans la grande messe des « primeurs ».