Le mot biodiversité est très souvent utilisé sans que l’on sache très bien ce qu’il représente vraiment. Aussi, j’ai décidé de faire le point sur cette chose bizarre en fonction de ce que les gens en disent.
Tout d’abord, on sait que la biodiversité a des pattes car les étudiants de l’Enita ont mis au point une méthode de comptage basée sur le comptage du nombre de pattes.
La biodiversité n’a pas peur de l’homme car elle vit dans les parcelles cultivées. Elle est même particulièrement docile (et intelligente) car elle a compris qu’il faut se réfugier dans les bandes prévues pour la biodiversité quand elle entend le tracteur arriver avec ses pesticides.
De même, le simple vue du gyrobroyeur l’incite à sauter dans le rang d’à côté que l’homme a pris le peine de ne pas faucher à cet
effet. La biodiversité fait donc bonne équipe avec l’homme. Sans se parler, ils se comprennent.
On lui a même appris à aller se reproduire dans les refuges à biodiversité, sortes de HLM pour biodiversité et construits par l’homme avec des bouts de bois troués.
Justement, le faible diamètre des trous semble indiquer que la biodiversité est de petite taille.
La biodiversité n’est pas exhibitionniste dans ses moments de reproduction. Elle affectionne le calme discret de ces lieux dédiés.
La plupart de ceux qui s’intéressent à cette biodiversité utilisent des pesticides et entendent bien continuer. Donc, la biodiversité a appris à retenir sa respiration quand elle voit le pulvérisateur cracher ses poisons sur la culture ainsi que sur les zones de refuge pour biodiversité.
Après cette énumération, on peut être tenté de penser que la biodiversité est très proche des choses matérielles. Et bien non !
La preuve, elle aime les fleurs. Elle prend beaucoup de plaisir à gambader parmi toutes les espèces décoratives colorées semées par l’agriculteur pour donner l’illusion qu’il respecte la nature.
Maintenant, je pense que vous serez en mesure quand vous en croiserez, de reconnaitre la biodiversité, la vraie en la distinguant bien des contrefaçons.
Un point me chiffonne malgré tout : on ne sait toujours pas à quoi sert la biodiversité.
Au début, on lui avait prêté une utilité dans la régulation des ravageurs puis on s’est ravisé en reconnaissant qu’elle ne servait rien de concret.
Par contre, on ne s’est toujours pas dit qu’en supprimant les pesticides on n’aurait pas besoin de faire des bandes et autres refuges ; tout serait un milieu de vie sain pour les êtres vivants…et les hommes.
Oui mais, que feraient tous ceux qui comptant, notant et enregistrant la biodiversité, se sentent très occupés et très importants ?