Il y a quelques jours, j’avais parlé du pissenlit et montrant les différentes étapes de son développement.
Aujourd’hui, je souhaiterais vous parler de la plante elle-même dans notre environnement agricole et viticole.
Lorsqu’elle est présente dans une parcelle, c’est le signe d’une richesse trop importante de sol. Ainsi, on ne devrait pas la voir dans les vignes. Pourtant, ce n’est pas exactement ce qui arrive chez certains.
Le plus terrible, c’est qu’une telle situation d’excès de vigueur a coûté de l’argent au propriétaire de la parcelle qui a acheté de l’engrais pour rendre obèse sa parcelle.
S’il se développe, c’est justement pour participer à guérir le sol de cet excès de nourriture.
Heureusement dans nos vignes, point de pissenlit. La fleur jaune qui sévit actuellement répond au doux nom d’herbe sainte. Ce n’est
pas son nom officiel mais qu’importe. Quel qu’il soit, il sera moins poétique que ce surnom qui est dû au fait que la plante fleurit aux environs de Pâques.
Cette herbe sainte nous raconte d’autres choses que le pissenlit. Mais c’est une autre histoire…
Dans notre culture biodynamique, le pissenlit a une place de choix. Nous faisons un à deux traitements par an, selon l’année et les parcelles.
Nous utilisons les fleurs séchées.
Le séchage réclame de l’attention car les fleurs sont très grosses et assez chargées en eau.
Il faut mes mettre à sécher dans endroit ventilé pour éviter tout risque de moisissure.
Par contre, la fleur a une capacité extraordinaire à continuer son cycle après la cueillette.
Dans la mort, elle va quand même préparer les graines de la survie de l’espèce.
Avant cela, il faut les récolter une à une à la main.
Pour notre petit vignoble, il ne faut pas une grande quantité de fleurs.
Mais nous en récoltons aussi pour un autre vignoble beaucoup plus grand.
Et là, il faut plusieurs séances de récolte !
Vous avez une idée de qui il peut s’agir ?
Pour vous aider, j’ai laissé un indice sur la photo ci-dessous :
Ce n’était pas très difficile à trouver, non ?