Depuis de nombreuses années, la culture biologique représente pour moi un vrai engagement vers un respect plus important de l’environnement.
J’ai beau chercher tout autour, c’est ce mode de culture qui est le dénominateur commun et le point de départ de toute action réelle en faveur de la nature.
Et bien non : poisson d’Avril !
Avec l’aval du ministère de l’environnement, on peut utiliser pesticides sur les cultures, désherbants chimiques et tout le cortège d’absurdités qui va avec, et être dans une logique de développement durable !
Et pour en rajouter vis-à-vis du consommateur, on pourra même bientôt communiquer en l’affichant fièrement sur les produits que l’on élabore. Chacun y allant de son label auto-proclamé et mettant en avant soit une abeille perdue dans le vide lunaire d’un monde privé de toute herbe, soit d’une pauvre orchidée trouvée par hasard loin des vignobles,…
Pour faire bon poids bonne mesure, on se réattaque aussi aux plantes utilisées en tisanes par les agriculteurs bio pour protéger les cultures.
Il y a quelques mois, l’interdiction du commerce de l’ortie séchée ayant fini dans un flop tant la cause et les arguments étaient risibles, on nous en ressort une couche à l’heure actuelle.
Je suppose qu’entre temps, les lobbies phytopharmaceutiques ont pu aiguiser leurs armes et affiner leur stratégie en trouvant des angles d’attaque moins ouvertement ridicules.
Qui est dindon de la farce ? Le consommateur bien-sûr qui va acheter des produits qui ne sont pas ce qu’ils annoncent.
A chaque scandale, alimentaire ou autre, on se dit qu’on ne nous y reprendra pas.
Pourtant la fois suivante…