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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 06:54

Il y a quelques jours, une revue professionnelle s’est faite l’écho d’une étude comparative très poussée entre le bio et le raisonné.

L’idée est louable, sauf que le résultat était connu d’avance et qu’il fallait bien que le raisonné sorte premier de cette confrontation.

C’est avec la même partialité gênante que la revue en question a rapporté les résultats.

Je ne citerai ni la revue ni l’étude ; ne souhaitant pas leur faire une publicité qu’ils ne méritent pas.

Effectivement, comparer uniquement pondéralement des produits cancérigènes, mutagènes, perturbateurs de la reproduction à du soufre ou du cuivre pourrait relever de la manipulation.

Mais ce n’est pas grave

 

Je souhaite simplement mettre en avant un point précis et éminemment important de cette grande aventure scientifique : les vers de terre coupés en deux  par le passage de la charrue !

 

Et oui, quand on est compare la lutte biologique et la lutte « raisonnée », on s’intéresse toujours aux vers de terre décapités par le soc de la charrue lors du labour !

 

C’est une sorte de serpent de mer qui ressort systématiquement lorsqu’on veut faire la critique du bio.

Personnellement, ayant suivi les charrues à de nombreuses reprises, je n’ai pas vraiment constaté en tel génocide de lombrics. J’en vois énormément et des très gros, mais pas vraiment coupés en deux.

 

Remarquez, ils ont des circonstances atténuantes car leur viticulture fait passer les populations de vers de terre de plus de 2 tonnes par ha à quelques dizaines de kilos.

Donc, arrivés à ce stade, ils ont tout intérêt à éviter d’en couper en deux.

 

Et puis avec les pesticides, ils meurent en profondeur,… c’est plus propre !!!

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 13:45

Il y a un mois, le soir où nous avons été grêlés, j’étais seule sur le domaine. Jean-Michel et les enfants étaient à Pauillac.

Sans savoir ce qu’il allait se passer, ils ont pris quelques photos d’un coucher de soleil des plus sereins.

 

J’ai décidé de vous en faire profiter.

DSC02726.JPG

 

 

DSC02737.JPG

 

 

DSC02740.JPG

 

DSC02743.JPGIl ressort des ces clichés une impression de puissance sans limite.

  

Et même si elle a emporté une bonne partie de ma récolte et de mes espoirs pour le millésime, la nature est profondément belle

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:13

Il y a déjà presque un mois que notre vignoble a subi le terrible orage de grêle. Péniblement, il se reconstruit. En voyant certains rameaux martelés, on se demande bien comment la sève peut faire pour circuler.

 

Actuellement, les ceps ressemblent à ce que l’on n’aime pas d’ordinaire, c'est-à-dire des sortes de buissons. Néanmoins, la vie reprend ses droits et de loin, il est de plus en plus difficile de voir le passage de la grêle.

 

La floraison s’est déroulée dans une ambiance de mauvais temps et aussi cet état de désordre intérieur qui ne sont jamais propices à transformer les petites fleurs en graines dodues.

Les vendanges seront souvent très rapides à faire. On le savait depuis le début.

 

Mais comme toujours c’est le contrecoup moral qui est le plus difficile à supporter.

En quelques années, on a eu à subir plusieurs cambriolages plus ou moins « intenses ». Lorsque le temps a passé après la dernière agression, on se dit que l’on est paré à en supporter une nouvelle.

Pourtant, lorsqu’elle survient, on se reprend une énorme gifle qui résonne jusqu’au plus profond de notre être.

 

Pour la vigne, c’est la même chose. On pense assumer mais finalement, on est déstabilisé moralement et physiquement pour longtemps.

Un mois après, j’ai toujours des difficultés à me motiver pour travailler.

 

 

Je vis maintenant un peu par procuration le malheur de nos collègues vignerons et agriculteurs du Var dont les cultures ont souvent été atteintes bien plus que les miennes.

 

Le soleil actuel devrait être une bonne thérapie à défaut de réparer les vignes.

 

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 14:12

Grande nouvelle : la Garden-Party de l’Elysée va être sacrifiée sur l’autel de la rigueur et surtout de l’exemplarité budgétaire de la part du pouvoir.

Heureusement pour nous, le budget vin était particulièrement faible.

C’est bien mais il aura fallu les sorties dans la presse disant que le budget déjà conséquent avait été doublé, pour que la décision de suppression soit prise.

 

Contexte oblige, on peut aussi citer les primes diverses et abondantes auxquelles les joueurs de foot émérites renoncent en pensant aux millions de français déçus. En auraient-ils fait autant sans une demande générale du pays en ce sens ? On ne le saura jamais mais on peut supposer que non.

 

On pourrait ajouter à la liste les appartements de fonction non-justifiés, les doubles rémunérations, les conflits d’intérêts…La presse regorge de ces affaires troubles.

 

Si les personnes concernées sont honnêtes et sincères, la meilleure façon de passer pour des coupables est de renoncer à leur situation, car elles apparaissent alors vraiment comme des profiteuses du système.

 

Dans tous les cas cités, pourquoi les dirigeants de tous poils ne font-ils pas intervenir la nécessaire déontologie avant d’être mis au pied du mur ; à tord ou à raison ?

 

Pourquoi les bleus n’ont-ils pas ajouté un paragraphe à leur communiqué de grève disant qu’ils offraient leurs primes au football amateur ?

 

Pourquoi la Garden-Party n’a elle pas été annulée depuis l’an dernier ? 

Pourquoi Madame Boutin n’a pas directement accepté de faire son rapport à titre gracieux ?

 

 

On est toujours plus crédible pour demander aux gens d’être vertueux, quand on l’est soit même.

 

Mais au niveau des politiques, il y a encore du travail…

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 08:18

Notre équipe de France vient de faire une démonstration au monde entier de la capacité du pays à s’autodétruire.

 

Heureusement, les étrangers qui voyagent ou qui commercent en France le savaient déjà.

Une petite minorité de nantis peut sans problème faire étalage de son pouvoir de nuisance pour bloquer un système et mettre à mal tout l’ensemble.

 

Cette foi-ci, c’est l’équipe de France qui fait de nous la risée du monde entier. Avec 300000 € de prime par joueur sans avoir gagné un seul match et sans qualification, la population du pays a des difficultés à comprendre.

 

Il y a quelques semaines, c’était les cheminots qui refusaient de travailler alors que les avions étaient bloqués au sol pour cause de volcan islandais. On en a parlé mais sans remettre en cause le caractère inadmissible du mouvement dans le contexte du moment.

 

Je me souviens aussi d’avions d’Air France peints au couleur du Mondial 98 en France et qui étaient bloqués par des grèves, menaçant ainsi le bon déroulement de l’évènement.

 

Puis dans un quotidien encore plus disons, banal, il y a les caisses de vin qui ne partent pas pour des raisons obscures que seuls que quelques dockers initiés connaissent.

Dans tous les secteurs, c’est la même chose.

 

La France est un grand pays de râleurs dans lequel l’intérêt commun semble être difficile à mettre en avant.

 

La grande puissance économique que vantent nos politiques est donc à l’image de son équipe de foot, en débandade.

 

La logique est respectée !

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 16:47

Il y a deux jours, sur ce blog on se prenait la tête pour des vignes OGM.

 

Aujourd’hui, c’est le ciel qui s’est abattu sur le Sud-Est, fauchant du même coup la vie de plusieurs personnes et détruisant tout en un clin d’œil.

Ainsi, nos débats se mettent à devenir bien futiles face à ce déchainement des éléments.

350 mm d’eau en une fois. Je n’arrive pas à imaginer ce que cela représente.

 

Le mois dernier, lors de « mon » orage de grêle, j’ai eu à lutter contre un peu plus de 40 mm en quelques minutes et déjà, il y avait de l’eau partout.

 

Aujourd’hui dans ces moments horribles, on ne peut que penser à ces gens dans le désarroi ou la tristesse, à ces agriculteurs dont les parcelles ont été dévastées par les coulées de boues ; mettant à terre des mois ou des années d’efforts et de sacrifices.

 

Ma vigne grêlée ferait même pâle figure et je me dis que dans mon malheur, j’ai eu de la chance de ne pas avoir plus de dégâts matériels.

 

Ici, il pleut depuis 24 heures sans arrêt. Nous en sommes à 60 mm ; une goutte d’eau par rapport aux 350 mm de nos compatriotes du midi.

Pourtant, il est rare d’avoir autant d’eau en si peu de temps.

 

Un vrai temps à aller au lit après avoir bu une soupe chaude.

 

Le mildiou s’installera-t-il en profitant de l’importante humidité ? Quelle importance.

On y pensera demain.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 09:12

Avec la montée en puissance de la notoriété du « bio » chez les consommateurs, il est devenu de bon ton de montrer qu’on en est ; que ce soit véritablement ou pas.

 

Me sentant impliquée par ce sujet, j’écoute autour de moi tout ce qui se dit et parfois, c’est surprenant.

Tout d’abord, pour bien cadrer le débat, pour le moment, la seule façon d’être « en bio » est d’avoir la totalité de sa culture en bio et d’être contrôlé par un organisme habilité qui vérifie que l’on respecte bien le cahier des charges défini au niveau européen, voire français.

 

Cependant, il existe différentes catégories de personnes.

 

Il y a d’abord les « bios non certifiés ». Ceux là, communiquent sur le bio mais n’en acceptent pas les règles, ne serait-ce que le contrôle pouvant prouver qu’ils sont bien en bio.

Différentes raisons sont évoquées pour justifier cette attitude. La première est bien-sûr le refus du contrôle, véritable « flicage » de notre travail. En ce qui me concerne, travaillant dans la transparence, je ne crains absolument pas la venue de la contrôleuse, que ce soit avec rendez-vous ou de façon inopinée. Je pense que  bien souvent la véritable motivation est la possibilité qui est alors conservée d’aller chercher la boite de pesticide lorsqu’on estime que « les conditions le nécessitent ». Cela veut tout dire et rien dire mais c’est bien pratique !

 

Ensuite, il y a les « presque-bios ». Ceux-là font tout comme les bios,…sauf un ou deux traitements sans importance. Dans leur esprit, le résultat est le même. Enfin, presque. Quand on en est rendu à ne plus faire qu’un seul pesticide dans l’année, je ne pense pas que ce seul produit soit d’une efficacité telle qu’il puisse à lui seul sauver la récolte. Les pesticides, c’est comme le reste, il faut les raisonner dans leur globalité.

 

Enfin, il y a ceux qui font des essais bios et qui communiquent beaucoup à ce sujet.

Je pense là à tous les grands domaines prestigieux qui « testent » le bio sur de petites surfaces, souvent pendant plusieurs années et qui n’arrivent pas à passer à de vrais surfaces, c'est-à-dire des proportions significatives de leurs vastes vignobles. Preuve que la motivation semble faire défaut à un niveau de la hiérarchie, sinon à tous les niveaux.

Mieux vaut ça que rien, me direz-vous. Certes mais le plus cocasse c’est que certains n’ont en fait aucune idée de ce qu’est le bio. Oui, c’est possible, même en 2010 !

 

Tout existe. Il y a ceux qui pensent être en bio à partir du moment où ils ont arrêté le désherbage chimique sur la parcelle concernée. Ceux pour qui le bio commence après les désherbages chimiques et s’arrêtera avant le prochain herbicide. Ceux qui font de l’épamprage chimique, des anti-pourritures (chimiques), des insecticides,…Voire même tout à la fois.

Bref, leur bio ne consiste qu’à avoir remplacé le fongicide anti-mildiou par de la bouillie bordelaise.

Ne pensez pas que je porte un regard acide pour autant sur ces personnes. Tout d’abord, beaucoup ne font même pas les efforts que ceux-là ont entrepris, aussi modestes soient-ils.

Mais surtout, ils sont les victimes d’un système de pensée qui consiste à remplacer dans les programmes de traitement les pesticides par des produits « homologués » bio mais avec la même philosophie et surtout en restant les clients des grandes firmes pharmaceutiques.

Ainsi, on banalise le terme « bio », on lui enlève sa substance pour mieux contrôler le marché et éviter que les producteurs aient l’idée de remplacer tous ces produits du commerce par des plantes récoltées gratuitement dans la nature.

La biodynamie n’est pas en reste car là aussi, il existe de petites perles.

Après la biodynamie raisonnée, qui entérine la présence de fongicides « au cas où », on rencontre même la biodynamie sans dynamisation. Qu’on soit pour ou contre la biodynamie, la dynamisation est un pilier de la technique. Faire de la biodynamie sans dynamiser revient à faire de l’homéopathie sans dilution ou le 18 juin sans De Gaulle ; c’est lié.

 

Bref, rien n’est simple.

Une chose est sûre, on n’a pas parlé de la vigne et c’est pourtant d’elle qu’il s’agit.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 13:55

Depuis ce week-end, on est entré dans une période de mauvais temps.

On ne peut pas dire qu’il fasse particulièrement humide ou très froid mais le temps est couvert, parfois pluvieux avec du vent.

On fait profil bas en pensant au gel qui peut toujours arriver.

Les jeunes rameaux ont atteint depuis longtemps une sorte de point de non-retour qui fait que toute chute massive de température se traduit par des dégâts sur la vigne.

mai-vigne-2m.jpegmai-pluie.jpeg mai-vigne-1m.jpeg

Hier, c’était le pompon avec des rafales et même de la neige sur Carcassonne.

 

Une fois de plus, le calendrier lunaire donne une explication à ces phénomènes que l’on pourrait qualifier de soudains mais qui sont parfaitement logique à défaut d’être totalement prévisibles.

 

Le monde est un tout dans lequel chacun a sa place et sa vie. C’est vrai pour le gens ; mais aussi pour les planètes.

 

Ces jours-ci, il y a de nombreuses phases importantes dans les nombreux cycles qui gèrent la vie de la lune.

Lors de la tempête meurtrière de la fin février, on avait une accumulation de ces instants remarquables dans un nombre de jours très restreint.

 

Là, c’est un peu pareil mais un peu différent et c’est pour cela qu’il est difficile de savoir avec pertinence ce qu’il va se passer.

Pour le savoir, il suffirait d’avoir déjà vécu dans le passé de pareilles combinaisons et d’avoir pris la peine de noter le temps à ce moment-là.

C’est justement ce qui coince car parfois, on ne retrouve les « mêmes » choses que plusieurs décennies après.

Autant dire que la vie humaine est un peu courte…et la motivation pour observer et noter parfois aussi (un peu) déficiente.

 

Les observations du subtil ou de l’infiniment grand sont gérés à l’identique, c'est-à-dire en essayant de tout mettre dans des équations simples. Et comme rien n’est simple, on ne progresse que très peu.

 

Ainsi, les animaux peuvent ressentir et fuir un tsunami alors que les humains équipés des ordinateurs les plus puissants n’ont pas réussi à détecter quoi que ce soit.

 

Belle leçon d’humilité…

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 13:36

Depuis quelques temps, une loi permet l’exonération de la taxe sur le foncier non bâti pour les gens qui cultivent en bio.

C’est un bel encouragement, mais…

 

En fait, la loi permet seulement aux gens concernés de demander à leur Mairie l’autorisation d’être exonérés de cette taxe.

Rien n’est automatique ; c’est la nuance.


Donc, j’ai demandé par une gentille lettre au Maire de la commune. Il m’a encouragée dans ma démarche et le conseil municipal a gentiment dit non à ma demande.

Un point, c’est tout.

 

Je ne suis pas la seule dans ce cas.

 

C’est évident que lorsqu’on demande à la commune si oui ou non elle accepte de se passer d’une rentrée d’argent, on a de fortes chances de se voir rétorquer un refus.

 

La loi est ainsi faite et elle reflète avec quel état d’esprit elle a été élaborée.

 

On fait de grands discours sur le respect de l’environnement et la nécessité de promouvoir l’agriculture bio.

On fait une loi de façade pour montrer la bonne volonté, mais on s’arrange pour que la loi ne soit pas applicable.

Ainsi, on passe pour les champions du bio auprès d’une opinion publique qui ne s’intéresse pas aux détails subtils des choses. Mais on ne bouleverse pas les finances des Mairies pour lesquelles on a plus l’habitude de régler les déficits par une augmentation des impôts que par une diminution des dépenses. C’est le pays qui veut ça !

 

Ainsi, on reste dans la politique poudre aux yeux ; le bling-bling du respect de l’environnement si vous préférez car on risque de me rétorquer que la poudre aux yeux n’est pas homologuée bio…

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:19

Il aura suffit qu’un petit volcan d’un minuscule pays, de surcroit quasiment ruiné par la crise financière, se mette à cracher des fumées pour que toute l’Europe voit ses avions cloués au sol.

Les avions des aéroports européens voyagent dans le monde entier pour transporter passagers et fret.

Du coup, ce sont des milliers d’entreprises mondiales pour lesquelles l’avenir s’assombrit sous ce nuage de cendre pourtant invisible depuis le sol.

 

Des maisons vendues à trop de gens qui n’en avaient pas les moyens aux Etats-Unis et c’est toute l’économie mondiale qui a vacillé.

 

Notre société est ainsi faite que rien de ce qui se passe n’est anodin pour le reste du système.

Un grain de sable (ou de cendre) qui n’était pas prévu désorganise les rouages les plus fragiles mêmes s’ils semblaient fonctionner correctement.

 

Notre pays, presque champion du monde de la dette publique a accusé le coup de la crise et se retrouve maintenant à plus de 8% de déficit budgétaire. Pourtant, avec nos 3% annuels habituels, on pensaient être de très bons élèves et on n’avait aucun scrupule à renvoyer sur nos enfants ces remboursements d’emprunts d’une vie au dessus de nos moyens.

 

Remarquez qu’il y a toujours pire que nous puisqu’on fait la leçon à la Grèce qui est encore plus mauvaise que nous !

 

Pour les vins de Bordeaux, c’est un peu le même schéma. Beaucoup de domaines vivotaient de plus en plus péniblement en s’accomodant d’une vie de plus en plus rude.

Puis, avec la crise c’est un peu la main qui appuie un peu plus sur une tête qui sortait à peine de l’eau.

Dans la campagne, il est devenu fréquent de voir des parcelles de vignes abandonnées par leur propriétaire pris à la gorge ou tout simplement dégoûtés.

Il est sûr qu’à la base, il y a de mauvais choix mais un drame économique reste avant tout un drame humain.

 

Que nous réservera ce volcan ? Nul ne le sait. D’un jour sur l’autre, les mêmes scientifiques peuvent dire tout et son contraire. Comme toujours, ils n’en savent rien ; même s’ils adorent parler à la télé.

 

On ne peut qu’espérer qu’il reprendra rapidement son long sommeil ; le volcan, pas le scientifique.

 

Il aura au moins l’avantage de nous rappeler la fragilité de notre situation.

Certains très Grands Crus semblent avoir des envies de records pour les prix de vente du 2009en primeur.

 

Un volcan au nom imprononçable, dans un endroit paumé, peut tout remettre en cause en quelques jours !

 

 

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le blog de Corinne Comme

En créant ce blog,  je souhaite faire partager une certaine approche de notre métier de vigneron afin de réhabiliter le mot « paysan ». Au-delà de son rôle dans la production de denrées alimentaires, il doit aussi être le gardien d’un savoir ancestral et faire le lien entre la nature, les animaux et l’humanité. Il est l’observateur et le garant des grands équilibres de la vie. C’est une tache prenante et passionnante qui s’accompagne de joies, de peines et de moments de doutes.

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