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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 15:17

J’avais disparu de mon blog depuis quelques jours.

J’étais dans le Nord. Pas exactement mais depuis ici tout ce qui est au nord de la Loire, c’est le Nord.

C’était à Fécamp pour répondre à une invitation de Ludivigne, où travaille maintenant notre ami Eric Bernardin.

 

Eric Bernardin, celui Du Livre sur le Médoc, devrait-on apprendre à dire car cette publication connait un vrai succès mérité et elle risque fort de le rendre célèbre.

 

J’ai profité du voyage pour faire à Paris une halte « shopping » et « visite » de mes amis Elise et Tom, que je salue ici.

J’ai passé de vrais moments d’amitié sincère avec ce couple.

 

Je n’avais jamais vu les Champs Elysées ni les grands magasins avant Noël.

J’en ai pris plein les yeux.

On est loin de la malheureuse guirlande de Margueron installée par la Mairie dans la sapinette de mon beau-père parce que sa maison est au centre du village !

 

Puis, ce fut le reste du voyage vers mon rendez-vous. Ce n’est plus vraiment en voyage mais un marathon. Il y a deux France. Bordeaux-Paris c’est 3h 30 en TGV. C’est rapide et on est dans le 21ème siècle.

 

Mais Pauillac-Bordeaux (60 km) c’est 2 heures pour le voyage et la correspondance. Pour le prix, on a droit aux gares de Moulis, Macau, Parempuyre, Blanquefort,…On fait même une halte dans une gare où, fait étrange, on repart en sens opposé pour suivre notre chemin !

 

Je passe sur la correspondance à Paris, où il faut changer de gare.

La partie « nord » de mon voyage n’était pas mal non-plus car elle s’est terminée en…bus.

Le retour fait « d’une traite », c’est quand même 12 heures de voyage ; pour quelques centaines de kilomètres à vol d’oiseau. Soit quelque chose comme 50 km par heure passée.
Là on revient au 19ème siècle et on se revoit partant fièrement vers les Indes…

 

Pour en rajouter une couche et avoir une vraie impression de Nooord, la neige m’a accompagnée durant tout le voyage. Je déteste la neige et particulièrement lorsque je dois me déplacer.

 

Heureusement, l’ambiance durant la soirée Ludivigne fut des plus cordiales et des plus agréables malgré le froid.

J’ai passé des moments agréables avec mes collègues vignerons et particulièrement Franck Pascal de Champagne qui est un ami.

 

Une fois de plus, j’ai pu constater que notre viticulture de l’émotion et du respect parait totalement logique et même évidente aux consommateurs.

 

Pourquoi en est-il différemment pour les viticulteurs et cela avant même de parler de risques de perte de récolte ? Grande question. Je pense qu’il y a plus à chercher dans les habitudes de pensée et dans l’éducation. Mais c’est un autre débat…

 

Bref, je ne regrette pas les longues heures de train, bus et métro qui m’ont permis de profiter de ces quelques heures d’échange avec les personnes qui consomment mon vin.

La chaleur humaine à défaut de chaleur tout court.


Les gens du Nord… comme le dirait Enrico Massias. Et puis, EnricoOOO, c’est un peu mon pays !

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:16

 

En chômage partiel depuis plusieurs mois, le pluviomètre a repris du service ces dernières semaines.

En une vingtaine de jours, il a comptabilisé environ 150 mm de pluie ; ce qui est assez inhabituel pour nous.

 

Le week-end qui vient de s’écouler fut particulièrement représentatif de cette humidité ambiante.

Impossible de ratisser les feuilles accumulées autour de la maison.

Il faudrait aussi rentrer le pressoir qui a maintenant terminé son travail pour l’année. Mais pour cela, il faut sortir une partie du matériel de culture du garage pour tout y stocker dans « l’ordre ».

Au fond, il y aura ce qui ne fonctionnera que dans un an, c'est-à-dire le matériel de récolte puis devant les charrues qui reprendront du service au printemps.

Normalement, chacun a sa place mais cette année, le nouveau pressoir plus grand que l’ancien risque de perturber cet ordre immuable.

 

Mais on verra tout cela lorsque le soleil reviendra.

 

Pour le moment, il y a un peu de travail à faire dans le chai pour s’occuper du vin.

Mais, c’est surtout, encore et toujours la mise en caisse qui a occupé notre week-end.

Ainsi, on était à l’abri de la pluie quasi ininterrompue.

 

Je l’ai déjà dit maintes fois mais c’est toujours un grand plaisir pour nous que de préparer des commandes. Ayant connu des périodes de vaches maigres, voire très maigres, dans nos débuts, on peut savourer la situation actuelle, où le vin se vend.

 

Evidemment, on n’en est pas encore au cas des Crus Classés les plus prestigieux, pour lesquels les clients font la queue à la porte. Mais quand même, on ne se plaint pas ; au contraire.

 

On en arrive même à regarder avec un peu d’angoisse les stocks fondre.

Exit le Petit-Champ rouge 2007 ; il sera remplacé dans les jours qui viennent par le 2008 dès la réception des étiquettes.

Le Grand-Vin rouge 2006 et le 2007 en sont à leur dernier demi-casier. Pourtant, le 2008 est déjà en partie retenu.

Pour le blanc Vin-Passion 2009, livré depuis le printemps, il reste encore quelques casiers, mais la jonction avec le 2010 risque d’être difficile à faire ; sans anticiper la future mise en bouteilles. Et en plus, la récolte de ce 2010 est faible après la fameuse grêle qui me suit jusque dans les expéditions.

 

Ne nous y méprenons pas, ce n’est pas le plus difficile que de gérer ce genre de situation nouvelle pour nous. Dans l’autre sens, c’est bien pire !!

 

Surtout qu’ayant pris l’apéritif avec le Vin-Passion 2010 tout simplement tiré de la cuve, nous avons pu passer un très bon moment de plaisir et de sérénité tant il est bon, complexe et expressif de son terroir. Un vrai bonheur.

Et dire qu’il y a encore beaucoup de viticulteurs qui sont incrédules sinon hostiles à la biodynamie.

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:26

 Ce week-end, j’ai profité de la présence de toute la famille pour décuver la cuve de Petit-Verdot et la cuve de Cabernet Franc.

La première, de petite taille avec seulement 25 hl est parfaite pour la sélection des lots et c’est la raison pour laquelle nous l’avons achetée.

Cependant, pour la vider, c’est un peu compliqué. C’est tellement exigüe à l’intérieur qu’un adulte ne peut pas tenir debout.

 

 

décuvage1 

 

decuvage2.jpgPourtant, Jean-Michel y est entré ne voulant pas que j’y aille à sa place.

En un quart d’heure, l’affaire était dans le sac.

 

Pour la deuxième, ce fut nettement plus long car elle avait une capacité pratiquement quatre fois supérieure à l’autre.

Il a donc fallu remplir deux cages pressoirs mais on y est arrivé.

 

Chez nous, l’évacuation du marc sec, à la sortie du pressoir, reste une opération très manuelle.

Ce n’est pas le « Nowat » de nos collègues de Provence, mais on s’en rapproche fortement !

Courbatures garanties le lendemain…

 decuvage3.jpg

Heureusement, là aussi mes deux hommes forts ont rapidement chargé à grands coups de pelle à main.

 décuvage4

Puis, le lendemain, il y a eu le nettoyage final du pressoir. Là, c’est mon travail. Je reste la spécialiste mondiale de l’opération.

On n’y pense jamais, mais le nettoyage d’un pressoir, c’est au moins une heure de travail après une utilisation.
Lorsqu’il s’agit de le préparer à l’hivernage de fin de campagne, il faut compter au moins deux heures.

 

C’est une chose que l’on ne voit pas de l’extérieur mais qu’il faut bien effectuer si on veut travailler dans une hygiène correcte.

 

Et le vin ?

 

Il attend tranquillement dans les cuves que la fermentation malolactique décide de débuter.

 

Comme de bons parents, on ne le forcera pas.

Et comme il est raisonnable, il sait ce qu’il a à faire…

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 10:18

Maintenant que les vinifications touchent à leur fin, on pense à la taille.

Beaucoup de feuilles sont déjà tombées et les bois deviennent plus visibles pour évaluer la situation après la grêle du printemps.

 

 

grele-1.jpeg

Bien souvent, les rameaux ont été coupés à une vingtaine de centimètres de haut et il est difficile voire impossible de trouver des bois de taille c'est-à-dire des bois qui comptent suffisamment de bourgeons fructifères pour porter la prochaine récolte.

 grele2.jpg

Quand on dit qu’une grêle a des conséquences sur au moins deux ans, on en a là la démonstration évidente.

 grele3.jpg

Pourtant, comme après chaque coup dur, on va essayer de faire face, au mieux ou au moins mal.


Cette fois ci, ce ne sera pas facile mais on doit à la vigne de l’aider dans cette épreuve. C’est elle qui était sous les grêlons et le vent, ce soir du 25 mai.

 

Heureusement, avec amour, passion et un peu de temps, les cicatrices finiront bien par s’estomper…au moins tant que les même gros nuages noirs ne reviendront pas au dessus du vignoble.

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 09:45

 Divers contretemps avaient différé le repas de fin de vendange qui est appelé Gerbebaude dans la région, Gerbaude ailleurs et encore autrement dans d’autres endroits.

 

Puis, les jours passants, ma motivation baissait pour organiser ce déjeuner annuel.
Mais, face aux coups de téléphone répétés des vendangeurs et aux demandes de Jean-Louis,  mon salarié, j’ai fini par me résigner et rassembler l’énergie nécessaire à la préparation.

gerbebaude2-copie-1.JPG 

Pour ceux qui ont travaillé aux vendanges, c’est un passage incontournable de cette fin de saison.

En ce qui me concerne, je ne suis pas très repas ni fêtes mais quand je suis dans le bain, je prends beaucoup de plaisir à partager des instants avec ces gens qui ont travaillé à rentrer la récolte.

 

Dans ces cas là, le repas est plutôt du genre traditionnel, sans grande originalité gustative. C’est simple et consistant.

gerbebaude1.JPG
Ainsi, nous avons conclu dans la bonne humeur un millésime 2010 qui laissera dans nos cœurs quelques cicatrices qu’il faudra tenter de gommer.

Les sourires de mes convives du jour laisseront donnent donc un nouvel élan et promettent une saison 2011 plus calme.

 

Merci à tous pour avoir vendangé cette petite mais belle récolte qui fera des bouteilles dont je serai fière dans quelques mois.

 

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 16:09

Comme je l’avais annoncé précédemment, j’ai écoulé mes cuves de Merlot.

 

Aujourd’hui, c’est pressurage.

Puisqu’on est dans les vacances scolaires, c’est mon fils Thomas qui est au transport de la vendange entre la cuve et le pressoir.

 

photo-3-0213.JPG

 

Notre système pourrait être jugé archaïque car le marc est transporté à dos d’homme, dans une simple hotte à vendange.

 

Souvent, on me demande pourquoi je n’investis pas dans des machines qui pourraient rendre le travail moins physique.

Les réponses sont simples.

 

D’une part, on n’est pas là pour faire du « pas fatigant » mais les meilleurs vins possibles.

 

Ensuite et surtout, aucun système ne peut être plus doux pour le marc que celui que nous employons. Donc, pourquoi changer et dépenser de l’argent pour un résultat inférieur ?


Enfin, il me faudrait quelques décennies pour amortir le coût d’achat d’un quelconque matériel de décuvage.

La gestion réfléchie d’une entreprise, quelle qu’en soit sa taille (et surtout pour les petites) commence par l’analyse objective des besoins sans se tromper de statut social.

 

Pour une fois, je n’ai pas la plus mauvaise place car je suis à la « logistique ». Je m’assure que tout se passe bien puis je fais fonctionner le pressoir en séparant les vins de presse en fonction de leur qualité.

 

Ce n’est pas si dur, le décuvage…

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 09:51

Et non, pas des rires et des chants, mais … des écoulages.

 

Même si on peut rire et chanter en sortant le marc de la cuve ! C’est d’ailleurs en général ce qui se passe !

 

Pour le moment, on n’y est pas encore. On prépare.

 

Cette année, grande nouveauté : j’ai changé mon pressoir. L’ancien, très vieux était très propre, fonctionnait à merveille et n’avait rien d’électronique. Mais comme toute chose, il devenait vieux.


Aussi, j’en ai trouvé un plus récent, toujours sans électronique pour nous accompagner jusqu’à la retraite. Celui-ci vient d’un Premier Cru Classé, c’est dire s’il doit être bon.

Blague à part, ça ne changera rien ; sauf que s’il avait appartenu à quelqu’un de moins à l’aise financièrement, il aurait peut-être fait plus attention aux éléments de carrosserie lors des manipulations…

 

Acheté avant les vendanges, il n’est arrivé qu’après la récolte des blancs donc il n’a toujours pas servi. Heureusement, j’avais gardé l’ancien !

 

Le sens de rotation a été testé pour vérifier qu’il tournait dans le bon sens. Malheureusement, ce n’est que par un examen approfondi de la machine que l’on peut détecter le bon sens de rotation. Hors, nous nous étions fiés au sens de l’ancien, considérant naïvement que dans une même marque, tous les pressoirs devaient tourner dans le même sens. Et bien non. Même pour des engins similaires dans la gamme, certains tournent vers la droite et d’autres tournent vers la gauche.

Je l’ai appris à mes dépens. Après quelques tours, le pressoir s’est mis en sécurité et a refusé d’aller plus loin.

Seule dans mon coin, j’ai du analyser et dépanner. J’ai d’abord fait tourner manuellement la cage par les poulies d’entrainement afin de « décoincer » les sécurités. Puis, j’ai inversé 2 fils d’alimentation pour changer le sens de rotation.


Et là, miracle il est reparti !

 

Je raconte tout ça car je suis très fière de moi. Je sors d’une famille dans laquelle le mot bricolage n’existe pas. Et cette fois-ci, j’ai pu me dépanner toute seule dans un domaine inconnu.

 

Mon pressoir marche et est maintenant prêt à recevoir le marc.

 

Mais  je sais que dorénavant un nouveau métier s’offre à moi : réparateur de matériel vinaire !!!

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 09:17

La dernière cuve ne fermente pas encore et la pluie vient d’arriver sur la région.
Enfin, pourrions-nous dire car la nature était assoiffée en cette fin d’Octobre.

 

La récolte est terminée et la pluie arrive ensuite, comme si c’était programmé ainsi.

 

C’est le seul moment de l’année où on peut regarder tomber la pluie sans état d’âme.

 

photo-3-0204.JPG

 

Les vignes sont labourées et elles sont presque prêtes pour la taille qui interviendra dans quelques semaines.

 

Je me souviens de l’année 2000 pour laquelle, il avait fait sec avant et pendant les vendanges. Puis à peine la récolte des rouges était achevée que la pluie était arrivée et ne s’était plus arrêtée pendant plusieurs mois.

 

Nous avions fait une première petite trie de nettoyage sur les parcelles destinées au liquoreux. Puis, après un petit orage nous attendions, avant une nouvelle trie, que les raisins bien dorés évacuent cet apport de pluie.

Cela n’est jamais arrivé. Les pluies se sont enchainées à un rythme soutenu et les raisins sur pied sont restés sur pieds.

Plus de la moitié de la pluviométrie de l’année s’est trouvée concentrée sur les deux derniers mois et demi de l’année.

Les vignes ont été taillées avec le reste des raisins qui s’étaient comme liquéfiés sous l’action des gouttes de pluie.

A l’époque, les temps étaient très durs pour nous et cette perte sèche (ou plutôt humide) n’avait rien arrangé, ni moralement ni financièrement.

 

Que se passera-t-il cette année, 10 ans après ? Personne ne le sait encore. Les cycles météo ne sont pas quoi qu’il en soit de 10 ans.

 

De toutes les façons, je n’ai pas prévu de faire de liquoreux en 2010 car cela reste un marché de niche et j’ai un débouché beaucoup plus sûr et régulier avec le vin blanc sec.

 

J’en ai toujours à la vente mais avec une production par intermittence.

 

Et cette année, avec la grêle, j’aurai difficilement de quoi contenter mes clients, alors le liquoreux…

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 17:45

J’ai ramassé hier les derniers Cabernets sous un ciel chargé mais sans pluie.

Maintenant, on peut dire que la « récolte est rentrée » ; selon l’expression consacrée.


En regardant en arrière, effectivement, on peut constater que cette récolte fut vraiment à part.

Elle s’est étalée sur plus de 5 semaines avec finalement peu de jours de vendange et beaucoup de temps d’attente.

 

Je passe sur la grêle qui a marqué définitivement le millésime pour nous en mettant quelques cuves de vinification en vacances pour une année.


Les conditions particulièrement sèches et durables pour ont permis d’atteindre des maturités que peu de millésimes peuvent revendiquer. Heureusement pour nous car l’effet retardant de la grêle s’en est trouvé largement compensé.

 

Pourtant, les températures souvent fraiches, particulièrement la nuit, et même une gelée blanche en ce début de semaine ont laissés les degrés et les acidités à des niveaux, certes confortables mais permettant d’obtenir un vrai équilibre qualitatif.

 

Les derniers labours d’automne (dans les parcelles vendangées hier) se feront aujourd’hui et la vigne sera prête pour revêtir son habit d’automne dans la sérénité.

 

Elle et moi allons retrouver une douce quiétude bien agréable et qui donne envie d’en profiter.

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 08:07

Et oui, déjà un mois que j’ai commencé les vendanges avec les premiers raisins de Sauvignon.
Un mois après, j’ai toujours mes Cabernets, surtout des Francs, à récolter la semaine prochaine.

 

L’an dernier, du premier au dernier jour, il s’était écoulé exactement un mois. A l’époque, j’avais écrit un petit article à ce propos tellement tout cela me paraissait long !

 

Cette année, cela devrait durer 1 semaine de plus (avec une demi-récolte en volume).

A ce rythme là, dans peu d’années on devrait finir la récolte avec les déguisements d’Halloween, le 31 octobre. Puis vers la fin de ma carrière, avec les cotillons de Noël !

 

Heureusement, on a le temps de récupérer un peu entre les jours de vendange qui sont particulièrement éprouvants.

 

Pour le moment, les vinifications se passent bien.

Les blancs, un mois après, fermentent toujours doucement, à un rythme de sénateur pourrait-on dire ; même si actuellement avec le réforme des retraites à voter en hâte, les sénateurs semblent avoir mis le turbo.

Ce n’est pas le cas de mes blancs et grand bien leur fasse car ils sont superbes.

 

Les rouges, eux-aussi fermentent et macèrent. La première cuve arrive dans la ligne droite finale ; encore quelques jours et elle n’aura plus de sucre.

La dernière fait son petit bonhomme de chemin et a déjà parcouru la moitié de la distance.

 

La cuve de Petit-Verdot a une couleur que l’on peut qualifier d’ « encre foncée » !


Je profite du temps libre entre deux contrôles de température, pour faire des caisses car heureusement, les commandes ne connaissent pas de répit.

 

Une visite du domaine de temps en temps avec des cavistes ou des amateurs ; histoire de garder un lien social.

 

Bref, tout roule.

 

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le blog de Corinne Comme

En créant ce blog,  je souhaite faire partager une certaine approche de notre métier de vigneron afin de réhabiliter le mot « paysan ». Au-delà de son rôle dans la production de denrées alimentaires, il doit aussi être le gardien d’un savoir ancestral et faire le lien entre la nature, les animaux et l’humanité. Il est l’observateur et le garant des grands équilibres de la vie. C’est une tache prenante et passionnante qui s’accompagne de joies, de peines et de moments de doutes.

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