Dans le tourbillon de fiscalité qui sévit sur notre pays actuellement, il est une taxe qui a pointé le bout de son nez il y a quelques jours pour disparaitre peu après. Etait-ce un test pour jauger la réaction du public et des vignerons en particulier ? On ne saura un jour prochain.
C’est la taxation du vin au titre du renflouement de notre Sécu-Titanic. L’idée telle que les médias l’on présentée, était de faire passer le prix d’une bouteille de 2.30€ à 10€. On n’a jamais su si la taxe en question s’exprimait un pourcentage du prix de départ ou « simplement » en euros par bouteille quel que soit le prix initial.
C’est pour les géniaux concepteurs de ce type d’impôts un moyen simple de faire rentrer l’argent.
D’un autre côté et en contrepartie, c’est aussi et sûrement un moyen efficace de mettre à terre une bonne partie de la viticulture française ; une des seules activités du pays qui rapporte encore de l’argent à l’export.
Je me demande toujours comment on peut être assez déconnecté de la vie en général pour accoucher de telles inepties sans rougir et sans se demander si on mérite son salaire de haut-fonctionnaire ou ses indemnités d’élu de la République.
Dans le même style, j’en ai une moi aussi. On pourrait taxer les poignées de porte dans les maisons. Toutes les études montrent que ces objets de notre quotidien sont des viviers de microbes en tous genres. Les gens qui ouvrent et ferment les portes sont contaminés par toutes les épidémies et doivent aller consulter un médecin et avaler des médicaments.
A ce titre les poignées de porte participent activement au trou de la sécu.
Donc, il faut taxer !