Depuis le début de la semaine, nous avons eu des matinées gelées avec parfois des températures assez basses (pour la région).
Pourtant l’après-midi, c’est une toute autre ambiance qui s’offrait à nous. La douceur des températures et la présence du soleil faisait penser que le printemps était presque là.
Tous les ans, c’est la même admiration de ma part pour le caractère merveilleux de la nature.
Subtilement, elle nous fait passer d’une saison à l’autre progressivement, parfois même sans s’en rendre compte.
Le matin on se réveille en hiver alors que l’après-midi, elle nous fait goûter à la douceur du printemps.
Depuis la veille, rien n’a vraiment changé mais finalement quelque chose a quand même basculé et on « sent le printemps ».
C’est comme un peintre qui d’un seul coup de pinceau va éclairer un tableau qui jusque-là était triste et sombre. Ensuite, on ne voit plus que ce trait de lumière qui efface tout le reste.
Les plantes et les animaux sont capables de ressentir facilement les messages de la nature. Mais nous, pauvres humains avons perdu cette qualité du ressenti au profit de la conscience.
La conscience nous a permis de bâtir des civilisations, faire de grandes choses et parfois aussi des atrocités.
Mais nous savons difficilement écouter la nature, savoir que la prochaine saison arrive, qu’un tremblement de terre se prépare, que l’hiver sera froid ou doux,…
Heureusement, pour l’arrivée du printemps, il y a les fleurs qui nous aident en nous soufflant l’information du haut de leurs pétales colorés !