Depuis que je tiens ce blog, je ne manque jamais de citer la traditionnelle omelette à l’aillet qui est abondamment consommée dans la petite région de Sainte-Foy le jour du premier mai.
Moi non plus, je ne déroge pas à la règle.
C’est une tradition venue de je ne sais où et qui veut que ce jour là, on consomme une omelette à l’aillet, au petit déjeuner avec du vin blanc doux.
Toujours selon cette tradition, on est alors protégé des fièvres pendant un an ; jusqu’à la prochaine omelette à l’aillet.
Avant d’arriver à Sainte-Foy avec mes parents, je ne connaissais rien de cette pratique aux vertus thérapeutiques.
Puis, en intégrant la famille de Jean-Michel, j’ai commencé à m’y plier avec bonne humeur.
Maintenant, j’ai beaucoup évolué en pensant que rien n’est totalement anodin dans la vie et que l’ail au printemps, pourquoi pas ?
Nous avons donc préparé l’omelette qui a été partagée avec Yves, mon beau-père et gros mangeur quoi qu’il en dise. On l’a accompagné du second vin d’un domaine de Barsac qui est cher à mon cœur.
Pour nous, c’était la seule omelette de la journée, mais pour lui, il y avait encore quelques œufs à suivre avec un repas organisé à la salle des fêtes sur ce thème.
Nos enfants ont eux-aussi mangé cette omelette rituelle durant toute leur enfance. Maintenant qu’ils sont moins avec nous, ils souhaitent perpétuer la tradition. Dans leur appartement d’étudiant, ils ont eux-aussi préparé avec brio ce plat salvateur en l’accompagnant d’un liquoreux Vieille-Vigne de la maison.
Grâce aux prouesses de la technique, nous avons reçu presque en direct une photo de leur réalisation.
Et je dois dire en voyant cette omelette très réussie que la relève est assurée.
La fièvre n’a qu’à bien se tenir…