C’est décidé, les vendanges commencent ce matin pour les blancs au Champ des Treilles.
Cette année, la date de début de la récolte est la plus tardive que nous ayons vue en bientôt 10 ans.
Au début, on se dit que des vendanges tardives sont une aubaine pour bien se préparer à cet évènement tant attendu.
Donc, j’ai donc nettoyé le matériel,
puis peaufiné le nettoyage.
Dans ma vie, j’aurai passé une quantité impressionnante d’heures en nettoyages divers. Pour moi, le nettoyage, c’est une seconde nature.
Pendant ce temps, Jean-Michel a fait l’entretien de la charrue. Après utilisation, il passe de la graisse sur les versoirs. De cette façon lors du prochain labour,
ils seront parfaitement glissants. Pendant, l'été nous n'avions a eu ou pas pris le temps de nous occuper des charrues.Depuis plusieurs années, nous n’utilisons que de la graisse alimentaire pour tout le matériel viticole.
Elle est bien plus chère et moins persistante, mais on peut penser que dans l’environnement, elle aura des conséquences (plus) neutres. C’est un petit geste, mais autant le faire quand on le
peut.
Nous avons aussi préparé les tracteurs pour les vendanges. Il faut enlever le pulvérisateur de l'enjambeur qui
tractera une remorque de cagettes.
Jean-Michel a même entrepris la maintenance de l’étiqueteuse.
Mais, même s’il y a toujours quelque chose à faire, on finit par tourner en rond, et à ne plus penser qu’aux vendanges au fur et à mesure qu’elles approchent.
Heureusement, elles sont là. Elles arrivent avec un magnifique ciel bleu ; ce qui n’est que justice après une saison plutôt grisonnante.
Pour le moment, on ne pense qu’aux blancs. Les rouges viendront après,…au bon moment.
Lorsque j’écris ce texte, il est encore très tôt. Les vendangeurs ne sont pas encore arrivés. Pour le moment, tout est calme.
Pour les photos, il faudra donc attendre un petit peu.