La tempête est passée. Avec elle, tous les stigmates de celle de 99 sont ressortis de notre inconscient.
Chez nous, c’est plutôt moins pire que la dernière fois. Mais est-il vraiment utile de comparer la puissance des vents et l’importance des dégâts ? Quelques pourcents de forêt ou de toitures détruits en plus ou en moins ne changent pas grand-chose à la réalité dramatique de la situation.
On ne peut qu’être humble face un tel déchainement de violence. A chaque fois, notre petit confort de base en prend un coup. Très vite, sans électricité ni téléphone, on se sent perdu. Je ne parle même pas des coupures d’eau qui paraissent très vite insurmontables. Même internet arrive rapidement à faire défaut.
Nos sociétés modernes nous ont procuré des conditions de vie particulièrement enviables mais tout cela reste particulièrement vulnérable.
Il y aura bientôt une semaine que la tempête est passée et de nombreuses zones sont encore sans électricité. Les services de réparation feront sûrement mieux qu’en 99 mais certains s’éclaireront toujours à la bougie pendant plusieurs jours.
Une incertitude cependant : les agents EDF seront-ils sur les pylônes demain ou dans la rue à manifester pour leurs conditions sociales et leurs régimes spéciaux ? C’est une grande question.