J’ai parlé à de nombreuses reprises des conséquences de l’orage de grêle qui nous a touchés à la fin mai.
Nous avons du passer beaucoup plus de temps que d’habitude dans les vignes par la faute d’une végétation désordonnée qu’il convenait de rectifier au mieux en pensant aux quelques raisins encore présents et aussi à la taille de la prochaine saison.
Pourtant, lorsque les moyens humains ou la motivation arrivent à faire défaut, il est très facile d’atteindre un stade pour lequel il devient difficile de s’en sortir.
Plus le temps passe, plus les branches poussent et plus le désordre dans la végétation devient ingérable.
Lorsque cette situation est atteinte sur une partie importante du vignoble, il n’y a plus rien à faire ; on ne peut pas s’en sortir.
C’est ce qui semble arriver non loin de chez nous.
Je ne suis pas là pour juger car je pourrais très bien être dans la même situation.
Parfois, la limite entre le bon et le moins bon côté est tellement mince que l’on ne maîtrise par forcément son propre destin.
Heureusement, l’an prochain sera une autre année ; meilleure peut-être…