out le monde sait que le cordonnier est le plus mal chaussé. Je n’apprends rien à personne. Par contre, quand je lis dans la RVF un message du « cocréateur du premier concours de vins bios » que le « bio ne fonctionne pas partout », je suis un peu surprise.
Effectivement, Monsieur Philippe de Broca s’exprime en ces termes dans la rubrique les « amateurs ont la parole » de cette revue bien connue après un dossier sur les vins « bios ».
Selon lui, la culture bio n’amène rien au vin et le seul intérêt du bio, c’est le respect des sols.
On se demande donc pourquoi il organise un concours des vins bios, si cette technique culturale n’a aucune utilité gustative. Il devrait plutôt organiser un concours des sols bios !
Donc, toujours selon ce Monsieur, le bio en Provence, c’est possible tous les ans. Mais pour un Champenois, il n’est pas possible de cultiver en bio. A Bordeaux, c’est mitigé ; certains peuvent d’autres non.
Est-ce une question de climat, d'intelligence, de moyens,(…) ? Il ne l’explique pas.
Le tableau des récoltes dépeint par l’auteur est tellement catastrophique qu’on n’a plus envie de boire de vin bio : « petit rendement à cause du désastre sanitaire qui frappe les récoltes », « sans récoltes saines, pas de bons vins francs de nez ».
Difficile de faire pire !
Heureusement, le cocréateur du premier concours de vins bios à LA solution : l’agriculture raisonnée !...
Celle-là, même les firmes chimiques ne l’avaient pas espérée. Un promoteur des vins bios qui donne le conseil de ne pas cultiver en bio et qui préconise l’utilisation de pesticides.
A quand, José Bové faisant la pub pour Mac Do.
Remarquez, il y a bien Jean-Pierre Coffe en photo partout pour Leader-Price…