Il y aura 30 ans demain que Georges Brassens nous a quittés.
Lorsque la nouvelle de sa mort a été annoncée, j’étais une jeune lycéenne à Sainte-Foy la Grande. Cela semble être hier, pourtant depuis, trois décennies se sont écoulées.
Et 30 ans, c’est à la fois long et court à la fois.
De tous temps, mon chanteur préféré a toujours été et reste Jacques Higelin ; dont je connais toute l'oeuvre.
Mais, comme beaucoup, nous avons l’intégrale de Brassens. On ne l’écoute pas comme les autres disques. On la consulte de temps à autres en allant picorer une ou plusieurs chansons ; comme on va chercher un article précis d’une encyclopédie.
Parfois, on découvre ou redécouvre une chanson qui par le passé avait glissé sur nous et qui maintenant que nous avons mûri, nous touche ou nous inspire. Ce fut mon cas il y a quelques mois avec la chanson « Saturne » qui fait le lien avec l’approche symbolique du monde que nous utilisons dans notre vision biodynamique. Le monde est petit !...
Certaines sont profondes, d’autres légères. Certaines sont grivoises, d’autres touchantes.
Souvent avec une touche délicieusement démodée et qui fait référence à une France qui n’est plus tout à fait la même que dans les années 50.
Il y a aussi « Les copains d’abord », l’hymne universel à l’amitié ; simple et sincère comme la vraie amitié. Tout français aura fredonné cette chanson au moins une fois dans sa vie.
Brassens est parti il y a trente ans. Mais son œuvre est quand à elle définitivement ancrée dans notre culture nationale.
Mieux, à travers ses chansons, il appartient un peu à chaque famille française.