On y arrive. Après pratiquement deux mois de fermentation, la dernière cuve de blanc, destinée à devenir du Vin Passion, arrive à la fin des sucres. En écrivant cela, je m’engage peut-être un peu car avec encore 6 grammes, on en a bien pour une semaine ou deux supplémentaires. Mais on peut dire qu’on est proche du but.
La cuve de blanc a aussi une copine de fermentation lente, c’est la cuve de Petit-Verdot. Depuis le début, elle suit son propre rythme sans tracas mais sans s’énerver… On dirait qu’elle n’en a rien à faire de l’extérieur, elle fait ce qu’elle doit faire, mais comme elle veut.
C’est marrant car le Petit-Verdot, c’est aussi ça. Il vit comme il l’a décidé et souvent à l’opposé des autres cépages. A la fin, il produit très souvent un vin magnifique, mais en suivant ses propres aspirations. Les règles, c’est lui qui les fixent. Nous, nous suivons ! C’est tout.
Et le vin qu’il produit, il est toujours différent de celui des autres cépages.
C’est LE Petit-Verdot.
Et c’est aussi pour cela qu’on l’aime.