Les dernières pluies ayant rendu tout labour impossible dans les vignes, nous en avons profité pour soutirer le petit champ 2012. A cette saison, on a toujours des scrupules à s’occuper du vin car le travail dans les vignes est tellement prenant qu’il passe souvent en priorité et le vin comble les trous dans l’emploi du temps.
Rassurez-vous, à d’autres moments, c’est le contraire et personne n’est définitivement oublié !
Le plus remarquable dans un soutirage, c’est toujours le fond de la cuve. Les formes que prend la lie ne sont jamais les mêmes. Suivant les moments, il y a plus ou moins de tarte et plus ou moins de lie. Les proportions entre les deux changent et donnent des structures et des motifs tout aussi uniques qu’éphémères.
Que nous réservera la fois suivante ? Personne ne le sait. Ce sera la surprise du prochain soutirage !
Certains vont chercher loin le sensationnel. Nous, on le trouve tout simplement autour de nous en regardant les choses du quotidien quand elles sont passées par le filtre du vivant.
Un vrai plaisir pas cher !