La série noire ou plus exactement humide continue.
Evidemment, il y a bien pire ailleurs et la télé nous le rappelle plusieurs fois par jour.
Mais quand même, le temps constamment pluvieux que nous avons eu jusqu’à présent, pèse sur le moral et donne au vigneron l’impression d’être un équilibriste pris entre les traitements qu’il faut placer au bon moment, la pousse chaotique, la fleur qui s’est déroulée sous la pluie, l’herbe sous les rangs qui adore la pluie,…
Mais dans la semaine dernière, de grosses précipitations ont empêché tout nouveau traitement alors que l’application précédente était déjà lessivée.
Dans ces cas-là, il faut quand même compter sur la chance ou au moins faire confiance à sa vigne.
Les sols étaient tellement détrempés qu’il était illusoire de lancer le moindre engin, même à chenilles.
Certes on aurait pu passer mais à quel prix pour la vigne et le matériel. D’autant plus qu’elle est dans un état sanitaire parfait jusqu’à présent.
Les phases de la lune notamment avaient permis de savoir depuis longtemps que la semaine dernière serait perturbée. On s’y était préparé et on avait aussi préparé la vigne à ces conditions difficiles.
Mais on ne sait jamais la totalité des choses. Un jour peut-être on connaitra le secret du temps…
Pour le moment, il nous reste les flaques d’eau dans les rangs. Remarquez, c’est joli aussi…